lundi 10 mars 2014

Salvador (suite)

Voici maintenant presque un mois que je découvre cette ville surprenante ainsi que ess environs. C'est un florentin, Amerigo Vespucci qui fut le premier a découvrir le site en 1501.La baie étant tellement grande qu'elle fut dénommée Baia de todo os Santos, baie de tous les saints. Pendant deux siècles, la ville va s'enrichir grâce à la canne à sucre , entraînant un important traffic d'esclaves. Rio de Janeiro va lui ravir la premières place vers la fin du 18e après la découverte des mines d'or. Salvador plonge alors dans uns longue léthargie accentué par l'abolition de l'esclavage au 19ème.
Elle est souvent nommée la Rome noire à cause du mélange de culture africaine et des traditions portugaises. Aujourd'hui, on perçoit aisément les résultats de ce mélange , que ce soit au niveau culturel que physique. Si la couleur dominante reste foncée, aucune ségrégation visible. Cependant, la richesse et le beaux quartiers sont clairs de peau !
La ville s'est développée de façon relativement anarchique, tout en préservant son patrimoine architectural qui date de Portugais. La vieille ville, le Pelhourino, est minuscule par rapport au reste de la ville mais reste le lieu de toutes les festivités et attractions.
Pour circuler, pas vraiment le choix : soit le bus, soit le taxi. Le bateau et ferry-boats pour aller aux iles proches. Il y en a une multitude, grandes ou minuscules, où les Salvadoriens passent en général les WE. J'ai pu en découvrir quelques unes, totalement sauvages ou habitées ( l'une abrite un club Med). Également remontée d'une Rio, aussi large que la Loire , à travers une nature de plus en plus sauvage au fur et à mesure de la remontée, pour aboutir dans un petit village de 20000 hab. au milieu de nulle part.




















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