Indéniablement, la ville fut riche et l'est encore. Beaucoup de beaux immeubles, d'églises et le charme opère. Elle est construite sur d'anciens marais avec des bras de rivière partout. On l'appelle a juste titre la Venise Brésilienne. Ambiance beaucoup plus feutrée qu'à Salavador. C'est ici que vécu DOM Helder Camara, archevêque et defeunsur acharné des pauvres.
Olinda, toute proche est considérée comme un petit bijou du Bresil. Toute proche de Recife, elle fut la première installation des Portugais, avant Recife. Détruite par les Hollandais, elle devient le lieu de résidence des riches négociants en sucre, préférant les hauteurs de ses collines aux marais de Recife.
Voilà pour l'histoire !
J'ai sillonné ses rues, évitant les hordes de touristes croisiéristes en vagues serrées. Et quel plaisir, maisons colorées, ambiance langoureuse et chaleureuse.
Demain, depart vers Fortaleza. J'espère avec le pilot, car je pense avoir trouve la panne : il buggait sans cesse, et tout cela devrait provenir d'un extincteur que j'avais place trop près du calculateur de cap. En fait, Grace a internet, j'ai pu trouver qu'il fallait qu'il soit éloigné d'un mètre de toute masse métallique. Réponse demain !
J'oubliais de parler des subtilités de l'administration Brésilienne. Il faut en effet faire une entrée et sortie chaque fois que l'on change d'état. C'est donc le cas puisque je viens de l'état de Bahia pour celui de Pernanco. Je me présente donc aux bureaux adéquats, et demande de faire une entrée/ sortie. Réponse : pour la sortie, il faudra repasser ce soir ! Pourquoi ? Parce-que il faut quelques heures entre les deux ! Je fais remarquer que l'heure n'est pas marquée sur le document. Discussion avec chef et chef du chef qui finalement m'accorde de faire les deux. Le fait de lui dire que j'étais un ancien officier de la marine Française a du faciliter les choses, car cette administration dépend de la marine Brésilienne.
Recife vu du large |
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