mercredi 19 mars 2014

Remontée vers Antilles -fortaleza

La remontée est entamée et la distance a parcourir pour arriver vers les Antilles est importante. Le Bresil va nous accompagner encore plusieurs centaînes de milles. Pratiquement pas d'arrêt jusqu'à la Guyane où je compte faire relâche . Le Surinam était dans mes projets, mais il semblerait que les formalités d'entrée soient très compliquées et de plus, ils exigent la vaccination fièvre jaune que n'a pas un équipier. Et puis le bleu des Antilles commence a me manquer !
Aujourd'hui, étape à Fortaleza. Drôle de ville, pas vraiment de centre, des immeubles tours en grand nombre, des zones a éviter à cause des "bandits", une marina dans un état lamentable au pied d'un hotel  moderne qui devrait accueillir les équipes de foot pour le mondial. Bref, on est loin du charme de Salvador voire de Recife. Et puis, tout était fermé car cette journée était fériée, tout cela ne contribuant pas à donner un côté accueillant. Une chose me frappe, plus on remonte, plus la couleur de peau des habitants s'éclaircit, bizarre, j'aurais parié l'inverse !
Pour les appros, le seul supermarché ouvert était un magnifique magasin avec plein de produits Français, et pour cause, il appartient au groupe casino. Et je me suis fait une petite douceur en achetant du boursin aux herbes...car je suis aux légumes depuis le départ, mes équipiers ayant de fortes tendances végétariennes. Vivement un bon steak saignant.
A priori, je ne pourrais alimenter le blog avant une dizaine de jours, un peu de patience.
Pourvu que Taubiracaille ne soit pas en Guyane quand je vais m'y arrêter ! En fait, après réflexion, je pense aller directement vers Trinidad ou Tobago, la Guyane ne présentant pas vraiment d'intérêt après avoir consulté les différents blogs de navigateurs.
Ce matin, séance formalités . 3 administrations différents qui concourent a celle qui fera le plus de photocopies avec quantité de tampons. Je pensais que l'administration de chez nous était championne du monde, elle est largement battue par le Bresil. Quand je demandais au fonctionnaire ce qu'ils faisaient ensuite de tous ces papiers, la réponse " on classe et après je n'en sais rien !"
Pour compléter ce chapitre, a Recife, sur le point le larguer les ammares au petit matin, je vois le militaire qui m'avait délivré les papiers la veille me demander de repasser au bureau du port car il avait oublié de faire une photocopie du papier de sortie de Salvador, et son chef la réclamait ! C'est ainsi que j'ai été véhicule dans la voiture le la marine Brésilienne.




samedi 15 mars 2014

Recife - Olinda

Après une navigation pénible de trois jours ( vent faible, allure au prés, pilote défaillant ) , me voici en escale a Recife. Ville plein d'histoire, marquée entre autres par une occupation Hollandaise en 1630, qui avec leur leader Maurice de Nassau voulaient en faire une nouvelle Amsterdam.ils sont restés 24 ans, chasses par les Portugais. La richesse de la ville fut faite avec la canne à sucre.
Indéniablement, la ville fut riche et l'est encore. Beaucoup de beaux immeubles, d'églises et le charme opère. Elle est construite sur d'anciens marais avec des bras de rivière partout. On l'appelle a juste titre la Venise Brésilienne. Ambiance beaucoup plus feutrée qu'à Salavador. C'est ici que vécu DOM Helder Camara, archevêque et defeunsur acharné des pauvres.
Olinda, toute proche est considérée comme un petit bijou du Bresil. Toute proche de Recife, elle fut la première installation des Portugais, avant Recife. Détruite par les Hollandais, elle devient le lieu de résidence des riches négociants en sucre, préférant les hauteurs de ses collines aux marais de Recife.
Voilà pour l'histoire !
J'ai sillonné ses rues, évitant les hordes de touristes croisiéristes en vagues serrées. Et quel plaisir, maisons colorées, ambiance langoureuse et chaleureuse.
Demain, depart vers Fortaleza. J'espère avec le pilot, car je pense avoir trouve la panne : il buggait sans cesse, et tout cela devrait provenir d'un extincteur que j'avais place trop près du calculateur de cap. En fait, Grace a internet, j'ai pu trouver qu'il fallait qu'il soit éloigné d'un mètre de toute masse métallique. Réponse demain !
J'oubliais de parler des subtilités de l'administration Brésilienne. Il faut en effet faire une entrée et sortie chaque fois que l'on change d'état. C'est donc le cas puisque je viens de l'état de Bahia pour celui de Pernanco. Je me présente donc aux bureaux adéquats, et demande de faire une entrée/ sortie. Réponse : pour la sortie, il faudra repasser ce soir ! Pourquoi ? Parce-que il faut quelques heures entre les deux ! Je fais remarquer que l'heure n'est pas marquée sur le document. Discussion avec chef et chef du chef qui finalement m'accorde de faire les deux. Le fait de lui dire que j'étais un ancien officier de la marine Française a du faciliter les choses, car cette administration dépend de la marine Brésilienne.








Recife vu du large















lundi 10 mars 2014

Salvador (suite)

Voici maintenant presque un mois que je découvre cette ville surprenante ainsi que ess environs. C'est un florentin, Amerigo Vespucci qui fut le premier a découvrir le site en 1501.La baie étant tellement grande qu'elle fut dénommée Baia de todo os Santos, baie de tous les saints. Pendant deux siècles, la ville va s'enrichir grâce à la canne à sucre , entraînant un important traffic d'esclaves. Rio de Janeiro va lui ravir la premières place vers la fin du 18e après la découverte des mines d'or. Salvador plonge alors dans uns longue léthargie accentué par l'abolition de l'esclavage au 19ème.
Elle est souvent nommée la Rome noire à cause du mélange de culture africaine et des traditions portugaises. Aujourd'hui, on perçoit aisément les résultats de ce mélange , que ce soit au niveau culturel que physique. Si la couleur dominante reste foncée, aucune ségrégation visible. Cependant, la richesse et le beaux quartiers sont clairs de peau !
La ville s'est développée de façon relativement anarchique, tout en préservant son patrimoine architectural qui date de Portugais. La vieille ville, le Pelhourino, est minuscule par rapport au reste de la ville mais reste le lieu de toutes les festivités et attractions.
Pour circuler, pas vraiment le choix : soit le bus, soit le taxi. Le bateau et ferry-boats pour aller aux iles proches. Il y en a une multitude, grandes ou minuscules, où les Salvadoriens passent en général les WE. J'ai pu en découvrir quelques unes, totalement sauvages ou habitées ( l'une abrite un club Med). Également remontée d'une Rio, aussi large que la Loire , à travers une nature de plus en plus sauvage au fur et à mesure de la remontée, pour aboutir dans un petit village de 20000 hab. au milieu de nulle part.