lundi 28 octobre 2013

Lanzarote

Après une traversée relativement rapide depuis Madére ( 300 nautiques en 50h), nous mettons les amarres à Lanzarote, ile la plus à l'est de l'archipel des Canaries.
Cette ile présente des caractéristiques très particuliéres. Elle est d'origine volcanique comme les autres, mais elle a subi en 1730 une éruption volcanique intense qui a duré 6 ans et a recouverts le 1/3 de l'ile. Le spectacle est vraiment surprenant, pas un arbre, pas une plante sauf un petit lichen qui tente de pousser dans cet amas de roches de lave.
Ils ont eu la bonne idée d'ouvrir un parc national dans cet environnement, dont la visite nous a fait découvrir des points de vue inimaginables.
Le reste de l'ile n'est guère plus fertile. Nous n'avons pas vu un seul arbre sauf quelques palmiers plantés autour des habitations. Par contre, du vignoble produisant un excellent vin blanc. Chaque pied de vigne est entouré par un muret ( voir photo) . Le rendement à l'hectare ne doit pas être exceptionnel !

L'habitat se love dans ce quasi désert, composé de petites maisons peintes en blanc.
Le développement architectural des lieux touristiques de l'ile s'est fait sous le "contrôle" du célébre artiste César Manrique, originaire d'Arrecife, capitale de Lanzarote. Il a semble t'il combattu afin d'éviter la constructions de gigantesques resorts comme sur la cote Espagnole. Visite de la fondation de cet artiste : originale, construite au milieu d'un champ de lave, utilisant des trous dans la lave pour faire des piéces à vivre très originales. C'est vraiment l'intégration au milieu ambiant ! Pour mémoire, il est né en 1919, et mort accidentellement en 1992, juste après avoir ouvert sa fondation. Il avait une multitude de cordes à son arc  : peintre, architecte, sculpteur, et + quelques peintures exposées, que j'ai trouvés intéressantes ne serait-ce par le coté abstrait avec des couleurs peu courantes et un rendu de matière trés particulier. Ses origines Lanzarotaines  se retrouvent sans conteste.
Sa
Etonnant de constater que cette ile constitue une destination touristique de premier ordre pour les Allemands et Anglais , alors qu'il n'y a quasiment aucune plage, aucune végétation, et peu d'activités.
Et la fréquentation semble importante, même à cette saison. Nous avons eu des difficultés à louer une voiture, car elles étaient toutes réservées. A ce propos, le litre d'essence à 1€05 nous donne l'impression d'être redevenus riches !

La marina où nous sommes est superbe, récente et avec tous les services. Restaurants et bars à foison, pris d'assaut  dés 6h du soir par les saxons affamés.
Normalement, nous devrions quitter cette ile particulière pour Tenerife d'ici demain.

Ps: mon ipad semble s'être remis de son rhume, tout en gardant quelques traces en fond d'écran. Heureusement que je l'ai amené aux urgences à Funchal.

Un des 300 cratéres


Vue sur ce désert de lave

De plus prés

Tableau de César Manrique

Toujours du caillou


Un autre cratére

Champs de vigne

Suite et fin Madere

Nous y sommes restés au total une petite semaine. Celà nous a permis de faire le tour complet de l'ile.
La cote nord est trés escarpée avec une route plus que sinueuse, longeant la mer. Du fait des riques d'éboulement, beaucoup de tunnels ont été construits.
Nature exhubérante, rappelant la végétation tropicale des Antilles, avec les mêmes plantes. En plus, du vignoble  sur le mondre petit bout de terrain , la pente prononcée ne les arrétant visiblement pas. La récolte ne se fait qu'à dos d'homme.
Autre point d'intérêt à l'exrémité nord-est, les piscines naturelles. En fait, ils ont construit des murs entre deux rochers afin de retenir l'eau de mer entre deux marées. Il est vrai que les plages sont quasi inexistantes.
Quant à Funchal, nous l'avons arpenté en long et en large. Les petites rues de la vieille ville sont plein de charme et réservent parfois quelque originalité. Par exemple, il est une rue où toutes les portes sont décorées avec originalité, reflétant probablement la personnalité des propriétaires. C'est mieux que nos tags !
Coté touristes, chaque jour nous nous sommes réveillés avec un paquebot différent, déversant son flot de touristes étiquetés et équipés de tout l'attirail du visiteur  découvrant une ile dont l'existence leur était inconnue jusqu'à lors.



Si vous regardez bien cette porte peinte, vous trouverez l'ouverture pour la boite aux lettres.....

Cote nord

Piscines naturelles


dimanche 20 octobre 2013

Funchal - Madėre

Comme prévu, sommes arrivés à Funchal, capitale de Madére.
La navigation pour venir de Porto Santo nous a pris une bonne demi- journée , avec un bon orage. Premiére pluie depuis notre départ de Carqueiranne.
Les premières impression de cette grande île sont qu'il semble y faire bon vivre. La population est attentionnée et accueillante, le niveau du coût de la vie apparaît beaucoup moins élevé qu'en hollandie, la température est très tempėrée.
Le port est parfaitement situé à proximité immédiate du centre ville.
Une des attractions incontournables à ne  pas manquer : le jardin botanique.
Une vraie merveille sur 8 ha, avec toutes les espèces d'arbustes, de plantes du monde entier. Aussi bien des cactus, des orchidées, des bananiers, de la canne à sucre, etc... Le tout parfaitement organisé sur de grandes restanques. Pour couronner le tout, environ 3000 perroquets du monde entier.
Pour y accéder, on emprunte un téléférique, car le parc est situé à 400 m d'altitude.
L'urbanisation est importante et à flanc de colline,utilisant la moindre petite parcelle de terrain.
Pour les férus d'histoire, c'est ici qu'est enterré l'empereur Charles 1er d'Autriche,mari de la fameuse Rita. Il est en effet venu à  Madére après la chute de l'empire Autrichien en 1918. Le pauvre homme n'a pas vécu longtemps car il est mort d'une pneumonie à l'âge de 35 ans.
Je parlais du coût de la vie. : une biénergie pression : 1€20, le kg de tomate : 0.80€ , une belle maison de 250 m2 avec vue sur mer : 320000€, un menu complet au restaurant : 15€, etc...
Quand la hollandie ne paiera plus nos retraites, c'est un bon coin pour vivre en paix ! Je ne me suis pas renseigné sur la fiscalité, mais elle ne peut être pire que la notre.

A+

jeudi 17 octobre 2013

Madeire

Il nous aura fallu quasiment 6 jours pour rallier Porto Santo de Gibraltar. Le passage du détroit s'est effectué à la vitesse d'une fusée ( 7.5 noeuds de moyenne, avec il est vrai un courant favorable) . Hélas, une fois au large, le vent s'est effondré ainsi que notre moyenne. Le comble fut à l'arrivée sur Porto Santo  avec une mer d'huile d'olive sans un brin d'air. Donc bourrin pendant 18h. Et cerise sur le gateau : la jauge de GO baisait à vue d'oeil pour friser la panne séche. Nous avons donc terminé moteur coupé  à 10 nautiques du but, afin de préserverquelques litres de ce précieux liquide pour l'arrivée dans le port. Pendant ces 10h supplémentaires, nous avons progressé à la vitesse record de 0,8 noeuds, poussés par un courant favorable. Le prochain passage à la pompe nous dira la quantité qui nous restait au fond du réservoir. Les paris sont ouverts : 5, 10,15 litres ?
L'ile de Porto Santo est à 15 nautiques de Madeire, et sa célébrité provient de Christophe Colomb qui y a vécu quelques années avec sa jeune épouse qu'il a abandonné rapidement pour réaliser ses 4 expéditions vers l'ouest. L'ile sert aussi de lieu de villégiature en saison pour les madeirins qui viennent profiter de sa plage magnifique de 9 kms de long. Nous en avons fait le tour en scooter : Désséchée, trés peu de végétation, une érosion du relief impressionante ( le mont Pito culmine à 500 m). Pratiquement pas d'eau, ce qui ne les empêche pas de disposer d'un golf magnifique arrosé par eau désalanisée. Sinon, pas de vols, d'agressions et tous les méfaits que nous avons en Hollandie.
Par contre, au bout d'une semaine, on doit s'y ennuyer ferme !
La prochaine étape sera Funchal, capitale de Madére, et ce , probablement dés la fin de semaine.
Pas encore d'histoires croustillantes , la vie à bord commence à bien être réglée, je peux enfin expėrimenter mes cours de portugais en réel et Florian qui a abandonné son intention de travailler le Portugais 2h par jour, arrive à se faire comprendre dans une nouvelle langue parlée que par lui : une mixture de français, anglais et de vache espagnole. Il est vrai que les discussions se limitent a peu de phrases, qui ne dépassent guére deux ou trois mots !
A +

       
                                          Le rocher de Gibraltar avec sa calotte de nuages.





Photo montrant l'écran AIS au passage de Gibraltar. Nous sommes le petit triangle bleu au milieu de tous ces bateaux.



On pourrait penser que l'équipage du bateau voisin à Porto Santo était essentiellement féminin.Après  observation discrète, nous n'avons recensé qu'une porteuse de petite culotte !

mercredi 9 octobre 2013

Gibraltar

Aprės les Balėares, direction Gibraltar via Almeria.
La Mediterrannėe a ėté fidéle à sa rėputation de mer compliquėe parce-que le vent change en permanence de force et de direction et que la houle croisée n'est pas vraiment confortable. Le parcours total de 407 miles  a ressemblė à une autoroute sur laquelle on ne rencontre que des camions ( cargos) de toutes les tailles. Etant equipes de l'AIS ( lire rubrique équipement )  nous avons pu slalommer entre ces monstres , connaissant avec precision leur cap, leur taille, leur vitesse.
Escale rapide à Almeria. Super bar à tapas dans la vieille ville.
Nous avions prėvu une journėe entiėre pour visiter la ville et surtout son enceinte, constuite par les Arabes ; ainsi que sa cathėdrale. Mais la mėtėo nous donnait aussi une fenetre favorable pour passer le dėtroit de Gibraltar.  Alors on a repris vite fait nos cliques et nos claques, direction le Rocher !
Environ 160 nautiques, avec un ėlėment contraire à environ 70 nautiques de l'arrivée : le courant .
C'est comme si on avait le mistral dans le nez mais caché sous l'eau. Et ce rocher , on le voyait de loin avec l'impression de ne jamais pouvoir l'atteindre tellement on ėtait freinés. Il est recouvert d'une calote de nuages alors que tout autour ce n'est que ciel bleu. Probablement une des raison pouvant expliquer la prėsence des Anglais dur ce caillou préominent  est le fait qu'ils ont ainsi du fog et de la pluie !  Bref, je n'y passerai pas mes vavances. Nous avons préféré aller dans une petite marina au fond de la baie à algesiraś, ville remarquable pour son gigantesque port de commerce, raffineries et odeurs de souffre. Imaginez une marina au pied des grues , tankers et usines de Fos.
Dėpart prėvu en fin de matinėe pour  Madėre.
Je profiterai d'une bonne connexion internet pour illustrer avec des photos ce blog, ayant enfin trouvė la manip à faire.
Quant à notre nouvelle vie à deux mecs ensemble, on essaye de ne pas mettre un pantalon de même couleur quand on sort, afin de ne pas être pris pour des pd, car deux types ensemble sur un bateau, ça parait louche ....
Merci à tous de vos commentaires.

vendredi 4 octobre 2013

Ibiza

Comme promis, voici quelques commentaires sur notre visite d'Evissa, capitale d'Ibiza.
L'intérêt réside essentiellement dans la visite de la vieille ville et sa citadelle. Belle vue sur le port, sa cathédrale et ses maisons à flanc de colline. Toutefois, à mon humble avis, et pour ceux qui connaissent la Corse, sans aucun chauvinisme, la citadelle de Calvi mérite autant d'étoiles si ce n'est plus ... Mais le routard dit que c'est classé au patrimoine mondial, alors ...Calvi pourrait être au patrimoine universel ..sic..
Le reste est sans grand intérêt : boutiques de fringues un peu déjantées, bars avec clientèle récupérant d'une nuit aux décibels et gonzesses avec plein de tatouages et ferrailles dans les narines. C'est ainsi que l'on marquait les vaches, il ne manque que la cloche pour ne pas les perdre.

jeudi 3 octobre 2013

Balėares encore et encore ...

Eh oui, on est toujours aux Baléares ! On progresse d'ile en ile , le vent n'ayant pas mis du sien jusqu'à aujourd'hui. En effet, divine surprise, ce matin il a tourné de 180° , nous permettant de rallier  Ibiza depuis l'ile de Cabrera ( au sud de Majorque) . Navigation vent arrière alors que jusqu'à présent on avait toujours eu le vent dans le pif.
Tout fonctionne bien jusqu'à présent, que ce soit les bonhommes ou le bateau.
Florian connait par coeur les guides des routards et est incollable sur les endroits à éviter car attrape- touriste  ou sur les monastères à visiter. Je ne vous dis pas quand c'est inscrit au patrimoine mondial, pas question de passer à coté. C'est ainsi que nous allons demain visiter Evissa, la capitale d'Ibiza. Dans ma grande ignorance du routard, je pensais qu'il n'y avait que des bars, des fétards et des adeptes au mariage pour tous ... Suite au prochain numéro.
A+