mardi 24 décembre 2013

Relâche !

Depuis le début décembre, MADRICA est au repos dans la marina de Mindelo.
En effet, je suis rentré à Aix pour passer Noel en famille. Florian a quitté également le bord comme prévu pour retrouver les siens.
L'aventure continuera dés le mois de janvier avec un nouvel équipage que je vous présenterai bientôt.
Ce sera une étape importante, puisque l'objectif sera de rallier le Brésil.
Bon Noël à tous !

Les gens, les bateaux, les recontres

Depuis notre départ voici bientôt deux mois et demi, nous avons croisé sur notre route un grand nombre de bateaux et d'équipages les plus divers. Les points de passage pour tous ceux qui veulent effectuer une transat sont quasi identiques : Madére, Canaries, Cap Vert.
Il y à ceux qui prennent l'autoroute, et d'autres comme nous qui empruntons le chemin des écoliers.
Donc, à un moment ou à un autre, nous recroisons des bateaux déjà rencontrés.
Toutes les nationalités sont présentes, avec semble t'il une majorité de Français. Tout d'abord les familles avec enfants. Grace aux cours par correspondance du CNED, l'école peut suivre son cours.
C'est ainsi que nous suivons depuis les Baléares un couple Suisse avec leurs deux enfants sur Tushi,
un Dufour 45. Également, une famille du Nord avec leurs 4 enfants sur un cata CYRANO. Et bien d'autres.
Les jeunes sont bien présents, souvent sur des petits bateaux pas toujours récents.. Trois copains sur un First 35, tous ingénieurs de formation, qui réalisent leur rêve. Des baba cool, qui ont tout largué pour un projet pas toujours clair dans leur téte, et qui à mon avis vont vite se tropicaliser une fois arrivés aux Antilles, le rhum et l'herbe accélérant le processus.
Mais la population la plus nombreuses est sans conteste les retraités, assez jeunes pour ceux venant de la fonction publique; plus vieux pour ceux venant du privé ...
Les contacts sont faciles, chacun échangeant sur son équipement, sur son parcours, sur son projet. La convivialité du marin s'exprimant généralement autour d'un verre !
Et puis il y a les bateau-stoppeurs, qui recherchent un embarquement. On trouve de tout, beaucoup sans aucune expérience. Beaucoup ont été débarqués par des skippers au Cap Vert pour cause d'incompatibilité. Je conseille vivement aux uns et aux autres de prendre le recul nécessaire avant d'embarquer quelqu'un, et de définir clairement les conditions et les attentes des deux parties. La vie à bord dans un espace réduit n'est pas des plus faciles....alors quand on ne connait rien de la personne, cela risque de vite tourner mal.

vendredi 29 novembre 2013

Sào Nicolau

Nous avons quitté Palmeria en milieu d'aprés-midi, ayant calculé que nous arriverions dans la matinée à Tarrafal, seul port-mouillage de l'île de San Nicolau. Les 60 nautiques ont été avalés tres rapidement de nuit, avec un vent de travers entre 25 et 30 noeuds. Nous avons même été obligés de réduire la voilure pour arriver avec le jour.
Cette ile est une des plus belles du Cap Vert, qui a gardé son authenticité, le tourisme y étant une activité encore quasi inconnue. L'île est dominée par le Monte  Gordo qui culmine à 1312 m.  Paysages époustouflants, avec la particularité que les nuages venant du nord-est butent contre cette montagne et  provoque humidité et quelques pluies.  Elle fait donc partie des rares îles où y a un peu d'agriculture. Ce n'est pas la Beauce et les petits lopins de terre à flanc de coteau sont plantés de maïs, canne à sucre, tomates et pommes de terre. On reste néanmoins dans une agriculture de subsistance.
Pour faire ce tour en voiture, nous avons rencontré un personnage assez atypique : il s'agit d'un hollandais âgé de 90 an, qui a posé son sac ici il y a plus de 15 ans, après avoir bourlingué sur les mers. Il a donné son bateau, vendu ses biens aux Pays-bas, et acheté une petite maison ici. Il a créé une sorte d'association qui prend en charge chez lui quelques jeunes qu'il forme à la cuisine. Deux piaules loués à des touristes randonneurs lui permettent de petites rentrées d'argent. Sa voiture qui est un 4x4 avec plateau arrière ouvert sert à balader le touriste désirant découvrir l'île.
Pour revenir aux apprentis cuisiniers, nous avons accepté son offre de venir dîner et de tester la cuisine. Bien sur contre des euros !  Il nous avait vante une cuisine de grande qualité avec spécialités Cap Verdiennes. Le résultat n'était pas vraiment au rendez-vous avec entre autres un poisson trop cuit enveloppé dans du fromage de Hollande... Décidément avec Hollande il faut se méfier !
Le clou touristique de cette ile a mon avis reste des falaises de lave sur la pointe nord-ouest . Le vent et la mer ont fait leur travail et le résultat est unique. Des photos valent mieux qu'un long discours.

Roche de lave , mer et vent. Le résultat est superbe







,


Montagne toujours et encore


Maison typique 


Nous serons donc restés 3 jours dans cette ile hors du temps, ravitaillée par les corbeaux, puisqu'il y a un ferry venant de Mindelo une fois tous les 15 jours. Notre prochaine étape étant Mindelo, seule marina du Cap Vert, où nous laisserons Madrica se reposer pour cette fin d'année, avant de continuer l'aventure. J'ai en effet décidé de continuer vers le Bresil fin janvier avec un nouvel équipage.









lundi 25 novembre 2013

Cap vert . Sal

On finit toujours par prendre ses marques. Donc, mouillés dans le petit port de Palmeira, nous avons vite  compris comment les choses essentielles fonctionnent : la bouffe, les courses alimentaires, le transport et bien évidemment internet dont on ne peut plus se passer.
Quelques détails : le plat du jour, en général du poisson coûte 4€50, les "aluger" sont des taxis collectifs qui coûtent 50 cts la course, les courses dans l'épicerie locale se limitent au minimum minimorum car il n'y a quasiment rien et, pour internet, le wifi est tellement impuissant qu'il faut environ une heure pour charger une photo.
Mais grâce à radio ponton, nous trouvons vite les bons tuyaux. Ce fut le cas pour internet, il a suffi d'acheter une carte sim pour 13€ et plus de probléme de connection.
SAL : une ile quasiment toute plate que connaissent bien les Européens du nord. Un magnifique aéroport tout neuf, financé par les Italiens qui ont probablement négocié une contre-parie juteuse. C'est eux qui possèdent toute une flopée de grands resorts au sud de l'île, où il y a des plages magnifiques.
Le reste de l'île est resté dans son jus, pas de végétation, du sable et du caillou.
La population est visiblement pas vraiment loin du seuil de pauvreté, mais ne se plaint jamais et ne mendie pas. Les seuls emmerdeurs sont les Sénégalais qui viennent nombreux pour alpaguer le touriste et tenter de lui fourguer quelques babioles Made in China.
Comme sont nom l'indique, on produit(sait) du sel. Un site magnifique, digne du far west , exploité par les salins du midi jusqu'à l'indépendance du cap vert. Possibilité de se faire masser au sel !!!
Je n'ai pas eu envie d'essayer, préférant le loup au sel.
Nos voisins de mouillage étaient un couple de retraites bretons qui étaient là depuis avril dernier et qui ne trouvaient pas le temps long. C'est eux qui nous racontaient qu'ils avaient vu le projet de développement de Plameira, le petit port où nous etions mouillés. Projets pharaoniques avec stade, ronds points, routes a 4 voies, etc . Tout celà afin de satisfaire quelques fonctionnaires à Bruxelles et espérer quelques subsides de l'Europe .
Les cap Verdiens ont la musique dans la peu. Tous les WE, la musique résonne de partout, les gens
sont dehors. La danse est essentiellement un genre de zouc, mais version beaucoup plus osée qu'aux Antilles. C'est un froti-frota trés serré au niveau du bassin, devant et derrière pour les femmes...c'est
trés chaud voire terriblement érotique. Et c'est aussi bien les anciens que les jeunes.
Côté physique, le mélange a fait son travail depuis des années : une peau assez foncée, mais avec des traits fins. Rien à voir avec les Africains. La langue est parfois difficile à comprendre, car ils parlent un créole portugais, qui n'a rien de commun avec celui des Antilles.



Les salines avec le systéme  de transport du sel,vers le quai de chargement


Le port de Palmeira


Notre cantine ( container de récup) qui sert du poulpe grillé, un vrai régal !



   Prochain descriptif : l'île de São Nicolau. Mais il faut que je trouve le temps, car à glander, on s'habitue vite !



jeudi 14 novembre 2013

Arrivee Cap Vert

Le plus long parcours effectue depuis notre depart de Carqueiranne :  800 nautiques soit environ 1600 kms depuis La Gomera, effectues en un peu plus de 5 jours. Le deux premiers jours etaient un peu "shaker" avec une mer tres formée, la suite plus calme.
Nous sommes mouilles dans le petit port de Palmeria, sur l"ile de Sal. Le depaysememt est total, on est entre l"Afrique et le Bresil. Ici, c"est No Stress !
Ce matin, seance formalites, papiers, tampons, tout cela dans une ambiance cool.
Notre projet dans les jours qui viennent est de visiter un maximum d"iles, chacune à ce qu'il paraît étant   différente.
Ici, un seul resto, pris d"assault par les equipages en majorite Francais.  Cote appro, il semble qu"il n"y ait que le strict minimum.
( mille excuses pour la poncruation, mais ici , pas de wifi, seul un cyber cafe avec des ordi datant de l"age antique et un clavier use a la corde. Mais ca marche !)
A +

jeudi 7 novembre 2013

La Gomera

Petite île volcanique, à l'ouest de Tenerife.
Pour ceux qui connaissent les Antilles, c'est Marie-Galante par rapport à la Guadeloupe. On dirait que le temps s'est arrété ou passe à petite vitesse. Les 20000 habitants semblent avoir une moyenne d'âge élevée, tout tourne au ralenti. L'approvisionnement de l'île se fait essentiellement par ferry venant de Tenerife. Peu de touristes sauf â la journée.
Le relief est assez particulier. On pourrait le comparer à un presse oranges , avec des vallées trés profondes descendant de l'ancien volcan au milieu de l'île.



Pas vraiment de plages, le peu existant est de sable noir. Ça ne donne guére  envie de se baigner.


Dans la marina, beaucoup de bateaux se préparant pour la traversée vers cap vert ou Antilles.
Donc, pas encore de détails croustillants à vous mettre sous la dent.
Les photos qui devraient accompagner cette page seront pour la prochaine vacation, car le wifi ici
n'est pas des plus . Le téléchargement me rappelle des temps pas si lointains avec modem qui grésillait à chaque connection.

Conclusion sur les Canaries :
On a aimé :
- le climat. Très tempéré, la température ne descend pratiquement pas en-dessous de 15°
-  les gens qui  ne sont ni stressés, ni agressifs
- la propreté, pas de tags, pas de mégots par terre. A se dire que la Hollandie est encore une exception en Europe !
- les patates arrugadas . Petites pommes de terre nouvelles, cuites dans une eau saturée de sel , servis avec une sauce moje. Extra !
- la biére pression, le GO à 1€, les clope à 2€ le paquet
 On a moins aimé :
-  les touristes du Nord Europe,  bien qu'on ne les  ai pas vraiment  rencontrés
-  le peu de plages  qui de plus sont en sable noir.
-  le peu d'animation le soir sauf à Lanzarote.

J'avais oublié cette photo mystére. Est-ce Madrica a l'envers ?  Un smilbrick en bois ?  Une barque de pêche ?  C'est le toit d'une petite église paumée dans la montagne !



La vie à bord

Il est probable que mes récits d'escale doivent commencer à vous saouler, vous disant qu'il suffit de lire un bon routard pour en savoir autant.
Et puis, vous vous demandez probablement comment se déroule notre vie à bord de Madrica.
Aux escales dans les marinas, c'est assez banal : nettoyage, aspirateur, lavage du pont, réparations diverses et récupération des nuits courtes pendant les navigations.
En mer, le programme diffère, puisque avant tout, il faut faire avancer le bateau avec des éléments que nous ne maîtrisons pas vraiment : mer et vent.
Priorité donc aux voiles et réglages. Nous maîtrisons de mieux en mieux le bateau et arrivons à le faire marcher correctement. Les allures rencontrées depuis Gibralatar sont essentiellement du portant ( pour les ignares de la voile, il s'agit d'une allure où nous touchons le vent aux 3/4 arrière voire complètement de l'arrière). C'est une allure assez confortable, le bateau restant théoriquement à plat, sauf quand une "salope" de vague vient nous bousculer sans prévenir.
La nuit, afin  d'être plus tranquilles nous réduisons un peu la voilure. C'est assez impressionnant de foncer dans le noir sans rien voir...sauf parfois le clair de lune.
Pendant la journée, aprés une toilette réduite, rangement rapide du bateau si la nuit a été agitée, et petit déjeuner. En fait, la journée assez trés vite, entre les différentes tâches, cuisine et sieste pour rattraper le sommeil réduit de la nuit. Activités diverses avec ipad , cours de portugais et lecture.
Le jour tombe vite et à 19h, la nuit arrive. Premier quart de nuit à 20h et changement toutes les deux heures.
Résultat, on ne voit pas le temps passer, et comme tout prend beaucoup plus de temps qu'à terre, nous ne voyons pas le temps passer...sauf la nuit, c'est parfois bien longuet ces deux heures de quart.
J'ai oublié la pêche, mais jusqu'à présent, une seule petite dorade au tableau.

A+

dimanche 3 novembre 2013

Tenerife

Aprés une navigation rapide entre Lanzarote et Tenerife ( 140 nautiques en 19h, un record pour Madrica !), nous avons mis les amarres à Santa Cruz, capitale de Tenerife.
Nous avons aussi retrouvé des bateaux croisés depuis les Baléares, tous se préparant dans cette dernière étape avant la traversée de l'Atlantique.
Maison La Laguna

               
                           

























































                               
                              Vieux quartier Santa Cruz
                                                       La gare des bus à Santa Cruz
Le sud et ses campements pour retraites de l'Europe du nord

Nous avons également fait la connaissance d'un Français de 70 ans , naviguant seul et revenant d'Argentine sur un bateau pas vraiment récent de 10m. Il n'a quasiment aucun équipement . Pas de frigo, pas d'électronique, pas de pilote automatique; juste un vieux GPS sans traceur. Un vrai Moitessier !
Quant à moi, je ne regrette aucunement le beurre frais, la carte sur Ipad et le pilote automatique !
Revenons à Tenerife.
Ce fut la dernière ile a être conquise par les Espagnols, quasiment 100 ans après Lanzarote.
Côté relief, elle se distingue par son ancien volcan qui culmine à 3710 m.
Contrairement aux idées reçues, les zones touristiques avec leur lot de resorts sont assez confinées tout  au sud, avec des constructions qui n'altérent pas vraiment le paysage. Par contre, la moyenne d'âge dans cette zone semble être proche des 80 ans, avec tâches de rousseur ressortant sur le rose fuschia du bronzage forcé.
Le reste de l'île est occupé par les locaux qui sont accueillants, ouverts.
Santa Cruz n'a pas vraiment d'intérêt en soi. Ville à vocation portuaire et commerçante. A quelques encablures se trouve la ville de La Laguna, sur les hauteurs de Santa Cruz. Ce fut longtemps la capitale de l'île après la conquête, et ce qu'il en reste est superbe. De magnifiques maisons ou hôtels particuliers, datant du XVI, avec patios intérieurs et vérandas en bois sculpté. Un vrai régal.
On pourrait comparer Santa Cruz à Marseille et La Laguna , centre politique, religieux, militaire à Aix.
Côté ressources, beaucoup de cultures diverses, ayant évolué à travers les âges. Dans le désordre : canne à sucre, bananes, tabac, tomates, vignes, et cochenille, servant comme colorant naturel ( il paraît que l'on en mange dans beaucoup d'aliments sous le code E120 ).
Le réseau routier est excellent, avec autoroutes longeant la cote. J'ai eu l'occasion de le pratiquer, ayant fait le tour de l'île en bus.
La température est plus que clémente, descendant rarement en dessous de 20°. Idéal pour faire un break en hiver !
Notre plan dans les jours à venir sera de visiter la petite île de La Gomera, située au sud ouest de Tenerife avant de descendre vers le Cap Vert.
Que c'est bon de ne pas compter le temps, de ne pas avoir de 20h avec son lot de nouvelles à vous mettre le moral au plus bas.
Ici, personne ne parle de la Hollandie !

Suite au prochain numéro ......



lundi 28 octobre 2013

Lanzarote

Après une traversée relativement rapide depuis Madére ( 300 nautiques en 50h), nous mettons les amarres à Lanzarote, ile la plus à l'est de l'archipel des Canaries.
Cette ile présente des caractéristiques très particuliéres. Elle est d'origine volcanique comme les autres, mais elle a subi en 1730 une éruption volcanique intense qui a duré 6 ans et a recouverts le 1/3 de l'ile. Le spectacle est vraiment surprenant, pas un arbre, pas une plante sauf un petit lichen qui tente de pousser dans cet amas de roches de lave.
Ils ont eu la bonne idée d'ouvrir un parc national dans cet environnement, dont la visite nous a fait découvrir des points de vue inimaginables.
Le reste de l'ile n'est guère plus fertile. Nous n'avons pas vu un seul arbre sauf quelques palmiers plantés autour des habitations. Par contre, du vignoble produisant un excellent vin blanc. Chaque pied de vigne est entouré par un muret ( voir photo) . Le rendement à l'hectare ne doit pas être exceptionnel !

L'habitat se love dans ce quasi désert, composé de petites maisons peintes en blanc.
Le développement architectural des lieux touristiques de l'ile s'est fait sous le "contrôle" du célébre artiste César Manrique, originaire d'Arrecife, capitale de Lanzarote. Il a semble t'il combattu afin d'éviter la constructions de gigantesques resorts comme sur la cote Espagnole. Visite de la fondation de cet artiste : originale, construite au milieu d'un champ de lave, utilisant des trous dans la lave pour faire des piéces à vivre très originales. C'est vraiment l'intégration au milieu ambiant ! Pour mémoire, il est né en 1919, et mort accidentellement en 1992, juste après avoir ouvert sa fondation. Il avait une multitude de cordes à son arc  : peintre, architecte, sculpteur, et + quelques peintures exposées, que j'ai trouvés intéressantes ne serait-ce par le coté abstrait avec des couleurs peu courantes et un rendu de matière trés particulier. Ses origines Lanzarotaines  se retrouvent sans conteste.
Sa
Etonnant de constater que cette ile constitue une destination touristique de premier ordre pour les Allemands et Anglais , alors qu'il n'y a quasiment aucune plage, aucune végétation, et peu d'activités.
Et la fréquentation semble importante, même à cette saison. Nous avons eu des difficultés à louer une voiture, car elles étaient toutes réservées. A ce propos, le litre d'essence à 1€05 nous donne l'impression d'être redevenus riches !

La marina où nous sommes est superbe, récente et avec tous les services. Restaurants et bars à foison, pris d'assaut  dés 6h du soir par les saxons affamés.
Normalement, nous devrions quitter cette ile particulière pour Tenerife d'ici demain.

Ps: mon ipad semble s'être remis de son rhume, tout en gardant quelques traces en fond d'écran. Heureusement que je l'ai amené aux urgences à Funchal.

Un des 300 cratéres


Vue sur ce désert de lave

De plus prés

Tableau de César Manrique

Toujours du caillou


Un autre cratére

Champs de vigne

Suite et fin Madere

Nous y sommes restés au total une petite semaine. Celà nous a permis de faire le tour complet de l'ile.
La cote nord est trés escarpée avec une route plus que sinueuse, longeant la mer. Du fait des riques d'éboulement, beaucoup de tunnels ont été construits.
Nature exhubérante, rappelant la végétation tropicale des Antilles, avec les mêmes plantes. En plus, du vignoble  sur le mondre petit bout de terrain , la pente prononcée ne les arrétant visiblement pas. La récolte ne se fait qu'à dos d'homme.
Autre point d'intérêt à l'exrémité nord-est, les piscines naturelles. En fait, ils ont construit des murs entre deux rochers afin de retenir l'eau de mer entre deux marées. Il est vrai que les plages sont quasi inexistantes.
Quant à Funchal, nous l'avons arpenté en long et en large. Les petites rues de la vieille ville sont plein de charme et réservent parfois quelque originalité. Par exemple, il est une rue où toutes les portes sont décorées avec originalité, reflétant probablement la personnalité des propriétaires. C'est mieux que nos tags !
Coté touristes, chaque jour nous nous sommes réveillés avec un paquebot différent, déversant son flot de touristes étiquetés et équipés de tout l'attirail du visiteur  découvrant une ile dont l'existence leur était inconnue jusqu'à lors.



Si vous regardez bien cette porte peinte, vous trouverez l'ouverture pour la boite aux lettres.....

Cote nord

Piscines naturelles


dimanche 20 octobre 2013

Funchal - Madėre

Comme prévu, sommes arrivés à Funchal, capitale de Madére.
La navigation pour venir de Porto Santo nous a pris une bonne demi- journée , avec un bon orage. Premiére pluie depuis notre départ de Carqueiranne.
Les premières impression de cette grande île sont qu'il semble y faire bon vivre. La population est attentionnée et accueillante, le niveau du coût de la vie apparaît beaucoup moins élevé qu'en hollandie, la température est très tempėrée.
Le port est parfaitement situé à proximité immédiate du centre ville.
Une des attractions incontournables à ne  pas manquer : le jardin botanique.
Une vraie merveille sur 8 ha, avec toutes les espèces d'arbustes, de plantes du monde entier. Aussi bien des cactus, des orchidées, des bananiers, de la canne à sucre, etc... Le tout parfaitement organisé sur de grandes restanques. Pour couronner le tout, environ 3000 perroquets du monde entier.
Pour y accéder, on emprunte un téléférique, car le parc est situé à 400 m d'altitude.
L'urbanisation est importante et à flanc de colline,utilisant la moindre petite parcelle de terrain.
Pour les férus d'histoire, c'est ici qu'est enterré l'empereur Charles 1er d'Autriche,mari de la fameuse Rita. Il est en effet venu à  Madére après la chute de l'empire Autrichien en 1918. Le pauvre homme n'a pas vécu longtemps car il est mort d'une pneumonie à l'âge de 35 ans.
Je parlais du coût de la vie. : une biénergie pression : 1€20, le kg de tomate : 0.80€ , une belle maison de 250 m2 avec vue sur mer : 320000€, un menu complet au restaurant : 15€, etc...
Quand la hollandie ne paiera plus nos retraites, c'est un bon coin pour vivre en paix ! Je ne me suis pas renseigné sur la fiscalité, mais elle ne peut être pire que la notre.

A+

jeudi 17 octobre 2013

Madeire

Il nous aura fallu quasiment 6 jours pour rallier Porto Santo de Gibraltar. Le passage du détroit s'est effectué à la vitesse d'une fusée ( 7.5 noeuds de moyenne, avec il est vrai un courant favorable) . Hélas, une fois au large, le vent s'est effondré ainsi que notre moyenne. Le comble fut à l'arrivée sur Porto Santo  avec une mer d'huile d'olive sans un brin d'air. Donc bourrin pendant 18h. Et cerise sur le gateau : la jauge de GO baisait à vue d'oeil pour friser la panne séche. Nous avons donc terminé moteur coupé  à 10 nautiques du but, afin de préserverquelques litres de ce précieux liquide pour l'arrivée dans le port. Pendant ces 10h supplémentaires, nous avons progressé à la vitesse record de 0,8 noeuds, poussés par un courant favorable. Le prochain passage à la pompe nous dira la quantité qui nous restait au fond du réservoir. Les paris sont ouverts : 5, 10,15 litres ?
L'ile de Porto Santo est à 15 nautiques de Madeire, et sa célébrité provient de Christophe Colomb qui y a vécu quelques années avec sa jeune épouse qu'il a abandonné rapidement pour réaliser ses 4 expéditions vers l'ouest. L'ile sert aussi de lieu de villégiature en saison pour les madeirins qui viennent profiter de sa plage magnifique de 9 kms de long. Nous en avons fait le tour en scooter : Désséchée, trés peu de végétation, une érosion du relief impressionante ( le mont Pito culmine à 500 m). Pratiquement pas d'eau, ce qui ne les empêche pas de disposer d'un golf magnifique arrosé par eau désalanisée. Sinon, pas de vols, d'agressions et tous les méfaits que nous avons en Hollandie.
Par contre, au bout d'une semaine, on doit s'y ennuyer ferme !
La prochaine étape sera Funchal, capitale de Madére, et ce , probablement dés la fin de semaine.
Pas encore d'histoires croustillantes , la vie à bord commence à bien être réglée, je peux enfin expėrimenter mes cours de portugais en réel et Florian qui a abandonné son intention de travailler le Portugais 2h par jour, arrive à se faire comprendre dans une nouvelle langue parlée que par lui : une mixture de français, anglais et de vache espagnole. Il est vrai que les discussions se limitent a peu de phrases, qui ne dépassent guére deux ou trois mots !
A +

       
                                          Le rocher de Gibraltar avec sa calotte de nuages.





Photo montrant l'écran AIS au passage de Gibraltar. Nous sommes le petit triangle bleu au milieu de tous ces bateaux.



On pourrait penser que l'équipage du bateau voisin à Porto Santo était essentiellement féminin.Après  observation discrète, nous n'avons recensé qu'une porteuse de petite culotte !

mercredi 9 octobre 2013

Gibraltar

Aprės les Balėares, direction Gibraltar via Almeria.
La Mediterrannėe a ėté fidéle à sa rėputation de mer compliquėe parce-que le vent change en permanence de force et de direction et que la houle croisée n'est pas vraiment confortable. Le parcours total de 407 miles  a ressemblė à une autoroute sur laquelle on ne rencontre que des camions ( cargos) de toutes les tailles. Etant equipes de l'AIS ( lire rubrique équipement )  nous avons pu slalommer entre ces monstres , connaissant avec precision leur cap, leur taille, leur vitesse.
Escale rapide à Almeria. Super bar à tapas dans la vieille ville.
Nous avions prėvu une journėe entiėre pour visiter la ville et surtout son enceinte, constuite par les Arabes ; ainsi que sa cathėdrale. Mais la mėtėo nous donnait aussi une fenetre favorable pour passer le dėtroit de Gibraltar.  Alors on a repris vite fait nos cliques et nos claques, direction le Rocher !
Environ 160 nautiques, avec un ėlėment contraire à environ 70 nautiques de l'arrivée : le courant .
C'est comme si on avait le mistral dans le nez mais caché sous l'eau. Et ce rocher , on le voyait de loin avec l'impression de ne jamais pouvoir l'atteindre tellement on ėtait freinés. Il est recouvert d'une calote de nuages alors que tout autour ce n'est que ciel bleu. Probablement une des raison pouvant expliquer la prėsence des Anglais dur ce caillou préominent  est le fait qu'ils ont ainsi du fog et de la pluie !  Bref, je n'y passerai pas mes vavances. Nous avons préféré aller dans une petite marina au fond de la baie à algesiraś, ville remarquable pour son gigantesque port de commerce, raffineries et odeurs de souffre. Imaginez une marina au pied des grues , tankers et usines de Fos.
Dėpart prėvu en fin de matinėe pour  Madėre.
Je profiterai d'une bonne connexion internet pour illustrer avec des photos ce blog, ayant enfin trouvė la manip à faire.
Quant à notre nouvelle vie à deux mecs ensemble, on essaye de ne pas mettre un pantalon de même couleur quand on sort, afin de ne pas être pris pour des pd, car deux types ensemble sur un bateau, ça parait louche ....
Merci à tous de vos commentaires.

vendredi 4 octobre 2013

Ibiza

Comme promis, voici quelques commentaires sur notre visite d'Evissa, capitale d'Ibiza.
L'intérêt réside essentiellement dans la visite de la vieille ville et sa citadelle. Belle vue sur le port, sa cathédrale et ses maisons à flanc de colline. Toutefois, à mon humble avis, et pour ceux qui connaissent la Corse, sans aucun chauvinisme, la citadelle de Calvi mérite autant d'étoiles si ce n'est plus ... Mais le routard dit que c'est classé au patrimoine mondial, alors ...Calvi pourrait être au patrimoine universel ..sic..
Le reste est sans grand intérêt : boutiques de fringues un peu déjantées, bars avec clientèle récupérant d'une nuit aux décibels et gonzesses avec plein de tatouages et ferrailles dans les narines. C'est ainsi que l'on marquait les vaches, il ne manque que la cloche pour ne pas les perdre.

jeudi 3 octobre 2013

Balėares encore et encore ...

Eh oui, on est toujours aux Baléares ! On progresse d'ile en ile , le vent n'ayant pas mis du sien jusqu'à aujourd'hui. En effet, divine surprise, ce matin il a tourné de 180° , nous permettant de rallier  Ibiza depuis l'ile de Cabrera ( au sud de Majorque) . Navigation vent arrière alors que jusqu'à présent on avait toujours eu le vent dans le pif.
Tout fonctionne bien jusqu'à présent, que ce soit les bonhommes ou le bateau.
Florian connait par coeur les guides des routards et est incollable sur les endroits à éviter car attrape- touriste  ou sur les monastères à visiter. Je ne vous dis pas quand c'est inscrit au patrimoine mondial, pas question de passer à coté. C'est ainsi que nous allons demain visiter Evissa, la capitale d'Ibiza. Dans ma grande ignorance du routard, je pensais qu'il n'y avait que des bars, des fétards et des adeptes au mariage pour tous ... Suite au prochain numéro.
A+

dimanche 29 septembre 2013

Détails sur le yacht .

Pour répondre aux nombreuses interrogations de nos lecteurs du type : avez-vous un lit, comment faites-vous à manger, où faites-vous pipi, etc.....voici quelques photos qui j'espère vous donneront un éclairage sur notre habitat , certes réduit mais relativement confortable pour nos vieux os.


                                         La cabine avant avec le lit du chef








Le salon salle à manger







La cuisine avec four et frigo



Le bureau


La cabine de Florian













































samedi 28 septembre 2013

Arrivée Baleares

Il nous aura fallu presque 72h pour arriver à Minorque , au port de Mahon. La situation de cette ville est assez surprenante car  il faut rentrer dans un fjord long d'environ 3/4 kms pour déboucher sur la vieille ville. La fin de saison est visible, peu de touristes si ce n'est quelques Allemands remarquables par leur taille et leur largeur de bide, surtout avec le marcel et les tongues. Le routard nous avait prévenu !
Quant a la traversée, nous avons pu tester le moteur pendant 24h ainsi que la navigation avec le vent dans le nez , sous voile au prés serré. C'est pas l'allure la plus confortable.
Quant aux quarts, nous avons débuté le saucissonnage de notre sommeil par tranches de 2heures.






Un événement marquant durant notre traversėe : nous avons failli manger du thon pendant au moins un mois. Cette photo en atteste, au bout de la ligne il y avait un thon entre 15 /20 kgs. Aprės un combat de plus d'une heure, il s'est fait la malle alors qu'il était quasiment remonté sur le bateau .
Vue sur port mahon








mercredi 25 septembre 2013

Le dėpart

Comme prėvu, nous avons larguė les amarres mercredi à 12h00 de Carqueiranne.
Le bateau est plein de victuailles, d'eau et nous faisons un stop rapide à la pompe de gas-oil à Toulon.
En effet, seul le vent n'est pas au rdv et nous prévoyons une traversée vers les Balėares quasiment au moteur. Un comble !

samedi 21 septembre 2013

Sur le départ

Le départ de Carqueiranne est prévu pour le 25 septembre.
Toutefois, les conditions météo n'apparaissent pas vraiment favorables. Un anticyclone qui amène l'été indien sur le sud semble s'être installé durablement sur la Méditerranée ouest, c'est à dire juste sur notre trajet pour les baléares.
Cela se traduit concrètement par des vents très faibles voire nuls.
A moins de faire ce trajet au moteur, il va nous falloir être patients ... en espérant que cette bulle anticyclonique veuille bien se déplacer.
Bref, on en saura plus dans quelques jours !
Foutue baignoire Méditerranée : soit c'est coup de vent, type mistral; soit c'est pétole.
Vivement l'Atlantique .

mardi 3 septembre 2013

la préparation

Un tel projet nécessite une réelle préparation.
Nous nous y sommes attelés depuis le début de l'année.
Equipement du bateau, étude des conditions vent du parcours, formalités administratives des pays visités, pièces de rechange, assurances, aides à la navigation, constitution pharmacie de bord, etc....
Internet constitue un outil fantastique pour dénicher tout type d'informations utiles. Après , il faut trier !

Aides à la navigation :
A la question : Avez-vous toutes les cartes ? Et la météo ?
La réponse tient dans un petit boitier magique qui s'appelle l'IPAD.
Tout d'abord, grâce à un logiciel de navigation Inavx, on devrait connaitre en permanence notre position, notre vitesse et bien d'autres paramètres.
Ensuite, nous avons téléchargé toutes les cartes utiles.
Question météo, pas d'excuses de se faire prendre dans une tempête grâce à un logiciel Weather 4D pro, qui nous permet de récupérer les fichiers météo Grib via le téléphone satellite Iridium.
Avec l'Ipad, pas besoin de s'encombrer de docs papier, tout est enregistré sur Ibooks. Que ce soit les schéma divers, les conseils escales, les photo des papiers identité, etc
Sans oublier la musique !
Mais n'est ce pas risqué de tout avoir dans ce boitier magique ? S'il tombe à l'eau, si on le casse ou si on se le fait voler ?  On a donc prévu deux exemplaires !
Et puis, on aura  deux cartes papier couvrant l'ensemble de l'Atlantique. Pas vraiment détaillé, mais on devrait éviter de se perdre ...

Pièces de rechange :

Vaste débat...   Qu'est ce qui risque de nous lâcher en route ?  Le choix s'est donc fait à partir des éléments qui nous paraissent essentiels pour ce trip.
En premier lieu, le pilote automatique qui va travailler beaucoup plus que nous. Nous avons opté pour un moteur de rechange, car en conformité avec notre société de consommation, il est impossible de changer les charbons du moteur. Obligés d'acquérir un modèle complet !
Quelques courroies, filtres pour le moteur qui ne devrait pas beaucoup être mis à contribution.
Des mètres de drisses de rechange, des manilles, des poulies et plein de petite quincaillerie.
Coté voiles, elles ont toutes été révisées. Alors du fil et des aiguilles.
Et puis , on n'a pas la place d'emporter un bateau de rechange !
Et l'histoire nous apprend que ce n'est jamais ce que l'on avait prévu qui lâche ou casse.

Sécurité :

A part les classiques comme le radeau de survie, les harnais etc...nous avons rajouté :
- Un téléphone satellite IRIDIUM qui nous permettra de pouvoir communiquer partout et de recevoir messages SMS et Mails ainsi que d'en envoyer. Egalement, nous devrions avoir la météo quotidiennement avec les fichiers Gribs.
- Une balise de détresse avec gps. Pour la petite histoire, j'ai recherché sur internet quel organisme contacter en cas de gros problème. Impossible de trouver cette information pourtant simple. Il y a de multiples sites officiels, mais aucun ne donne cette info pourtant simple. Il s'agirait en fait du CROSS Gris Nez qui est habilité à coordonner les secours en zone internationale. Le N° enfin trouvé est le : 03 21 87 21 87 .
- Un récepteur AIS ( Automatic Identification System) qui permet de détecter tous les navires d'une certaine taille dans un rayon d'environ 15 nautiques. Parfois l'écran affiche tellement de "cibles" que l'on se croirait dans une vraies bataille navale. Seul hic, les petits bateau style pêcheur sénégalais ou brésilien n'en sont pas équipés, ainsi que probablement les gros chalutiers qui "oublient" d'émettre afin de ne pas se signaler aux bateaux concurrents.

Energie :

L'indépendance énergétique à bord nécessite une production constante d'électricité afin de compenser la consommation des instruments de navigation , du pilote automatique et du frigo.
Nous avons opté pour :
- un hydrogénérateur Watt and sea  www.wattandsea.com  qui fonctionne sur le même principe qu'une dynamo. Il ne marche bien sûr que quand le bateau avance. C'est ce produit qui équipait tous les bateaux du Vendée Globe.
- Des panneaux solaires souples que l'on utilisera aux mouillages. Seul problème : Si le soleil est absent, pas de production !
- Il restera toujours l'alternateur du moteur !

Eau / Alimentation :

On a fait sciemment l'impasse sur une éventuelle production d'eau douce via un dessalinisateur.
Etant que deux à bord, buvant aussi d'autres liquides ...et n'étant jamais trop éloignés d'une escale.
Quant aux appros, idem et de plus nous devrions rencontrer quelques dorades Choryphénes sur notre route.  Florian attend ces moments avec impatience pour prouver ses talents de pêcheur !
Pour les jours un peu secoués, nous emportons des sachets lyophilisés avec des noms de recette enchanteurs . Je suis moins sûr du résultat une fois dans l'assiette !




lundi 26 août 2013

L'équipage

  Florian



Jean


Le bateau


Madrica est un Dufour 385 de 2006.  




 Ses principales caractéristiques :
Longueur : 11m70
Tirant d'au : 1m76
Surface voilure : 74 m2  ( GV +Génois). En plus, spi aymétrique, trinquette arrisable et tourmentin.
Principaux équipements :  3 cabines doubles, 1 sdb, bouble barre à roue, moteur sail drive 40cv
Production électrique : Hydrogénérateur Watt and sea, panneaux solaires souples
Sécurité : Balise détresse avec gps, AIS, iridium.  Navigation avec Ipad et Inavx. Deux ancres de 20 kgs ( Spade et Brake)

La réputation de ce bateau est excellente. Il est en effet décrit comme solide, passant bien dans la mer formée. Ce n'est pas une Ferrari, mais il reste performant dans sa catégorie.

Le parcours

Une mappemonde.....et le rêve commence !
En fait, très vite les grandes lignes du parcours se sont dessinées, prenant en compte notre âge, nos capacités physiques et les caractéristiques du bateau.
L'atlantique bien sûr, mais pourquoi pas gouter un peu d'Indien ?
La tentation était grande de descendre vers le Cap de Bonne Espérance pour atterrir vers Madagascar.
En fait, l'étude de ce parcours nous a rafraîchit très vite. La remontée du canal du Mozambique, bien que faisable, n'est pas vraiment recommandée. Nous avons quasiment trouvé aucun navigateur ayant relié Madagascar dans ce sens. Il doit y avoir une raison !
Le tour du monde, via panama : Pourquoi pas ?  Mais le temps nécessaire allait déborder nos obligations de mari, de père et de grand-père !
Restait le circuit court, évitant les Antilles : Brésil
En fait rien de vraiment original, mais des mers fréquentables, pas de froid, et des distances de navigation raisonnables.
De plus, la perspective de rentrer dans la baie de Rio avec son bateau est un must pour tout marin. Tous les équipages des bateaux de la Whitbread ou du tour du monde en équipage s'en souviennent.



En noir :  Parcours aller
En jaune : Parcours retour idéal ( direct Açores)
En rouge : Parcours retour via Antilles et Bermudes

Les escales prévues   ( les dates sont vraiment approximatives, on n'a aucun train à prendre !)

Fin septembre 2012 :    Départ de Carqueiranne
Fin septembre :             Escale Baléares
Début Octobre :            Passage Gibraltar
Mi- Octobre  :               Madére
Fin Octobre :                Canaries
Mi Novembre :             Cap Vert
Mi-décembre :              Dakar
Début Janvier 2014 :    Route vers Brésil
Mi-janvier :                  Arrivée sur Brésil
Début Avril :                Retour vers Açores ( direct ou via Antilles ????)
Fin Mai       :                Arrivée Carqueiranne

Genése du projet

L'idėe de ce projet nous est venue courant 2012. Du temps libre ( la retraite récente ou à venir), une passion commune de la navigation à la voile, une envie d'évasion voire de fuite de cette France devenue méconnaissable depuis mai, un bateau disponible, une parfaite entente depuis des années, tous les ingrédients se sont trouvés réunis pour cette nouvelle aventure.
Restait à définir les grands axes de ce projet : parcours, durée, escales, équipement du bateau, etc...et surtout de faire en sorte que ce projet ne reste pas dans les cartons ...