jeudi 17 octobre 2013

Madeire

Il nous aura fallu quasiment 6 jours pour rallier Porto Santo de Gibraltar. Le passage du détroit s'est effectué à la vitesse d'une fusée ( 7.5 noeuds de moyenne, avec il est vrai un courant favorable) . Hélas, une fois au large, le vent s'est effondré ainsi que notre moyenne. Le comble fut à l'arrivée sur Porto Santo  avec une mer d'huile d'olive sans un brin d'air. Donc bourrin pendant 18h. Et cerise sur le gateau : la jauge de GO baisait à vue d'oeil pour friser la panne séche. Nous avons donc terminé moteur coupé  à 10 nautiques du but, afin de préserverquelques litres de ce précieux liquide pour l'arrivée dans le port. Pendant ces 10h supplémentaires, nous avons progressé à la vitesse record de 0,8 noeuds, poussés par un courant favorable. Le prochain passage à la pompe nous dira la quantité qui nous restait au fond du réservoir. Les paris sont ouverts : 5, 10,15 litres ?
L'ile de Porto Santo est à 15 nautiques de Madeire, et sa célébrité provient de Christophe Colomb qui y a vécu quelques années avec sa jeune épouse qu'il a abandonné rapidement pour réaliser ses 4 expéditions vers l'ouest. L'ile sert aussi de lieu de villégiature en saison pour les madeirins qui viennent profiter de sa plage magnifique de 9 kms de long. Nous en avons fait le tour en scooter : Désséchée, trés peu de végétation, une érosion du relief impressionante ( le mont Pito culmine à 500 m). Pratiquement pas d'eau, ce qui ne les empêche pas de disposer d'un golf magnifique arrosé par eau désalanisée. Sinon, pas de vols, d'agressions et tous les méfaits que nous avons en Hollandie.
Par contre, au bout d'une semaine, on doit s'y ennuyer ferme !
La prochaine étape sera Funchal, capitale de Madére, et ce , probablement dés la fin de semaine.
Pas encore d'histoires croustillantes , la vie à bord commence à bien être réglée, je peux enfin expėrimenter mes cours de portugais en réel et Florian qui a abandonné son intention de travailler le Portugais 2h par jour, arrive à se faire comprendre dans une nouvelle langue parlée que par lui : une mixture de français, anglais et de vache espagnole. Il est vrai que les discussions se limitent a peu de phrases, qui ne dépassent guére deux ou trois mots !
A +

       
                                          Le rocher de Gibraltar avec sa calotte de nuages.





Photo montrant l'écran AIS au passage de Gibraltar. Nous sommes le petit triangle bleu au milieu de tous ces bateaux.



On pourrait penser que l'équipage du bateau voisin à Porto Santo était essentiellement féminin.Après  observation discrète, nous n'avons recensé qu'une porteuse de petite culotte !

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