jeudi 7 novembre 2013

La vie à bord

Il est probable que mes récits d'escale doivent commencer à vous saouler, vous disant qu'il suffit de lire un bon routard pour en savoir autant.
Et puis, vous vous demandez probablement comment se déroule notre vie à bord de Madrica.
Aux escales dans les marinas, c'est assez banal : nettoyage, aspirateur, lavage du pont, réparations diverses et récupération des nuits courtes pendant les navigations.
En mer, le programme diffère, puisque avant tout, il faut faire avancer le bateau avec des éléments que nous ne maîtrisons pas vraiment : mer et vent.
Priorité donc aux voiles et réglages. Nous maîtrisons de mieux en mieux le bateau et arrivons à le faire marcher correctement. Les allures rencontrées depuis Gibralatar sont essentiellement du portant ( pour les ignares de la voile, il s'agit d'une allure où nous touchons le vent aux 3/4 arrière voire complètement de l'arrière). C'est une allure assez confortable, le bateau restant théoriquement à plat, sauf quand une "salope" de vague vient nous bousculer sans prévenir.
La nuit, afin  d'être plus tranquilles nous réduisons un peu la voilure. C'est assez impressionnant de foncer dans le noir sans rien voir...sauf parfois le clair de lune.
Pendant la journée, aprés une toilette réduite, rangement rapide du bateau si la nuit a été agitée, et petit déjeuner. En fait, la journée assez trés vite, entre les différentes tâches, cuisine et sieste pour rattraper le sommeil réduit de la nuit. Activités diverses avec ipad , cours de portugais et lecture.
Le jour tombe vite et à 19h, la nuit arrive. Premier quart de nuit à 20h et changement toutes les deux heures.
Résultat, on ne voit pas le temps passer, et comme tout prend beaucoup plus de temps qu'à terre, nous ne voyons pas le temps passer...sauf la nuit, c'est parfois bien longuet ces deux heures de quart.
J'ai oublié la pêche, mais jusqu'à présent, une seule petite dorade au tableau.

A+

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire