lundi 25 novembre 2013

Cap vert . Sal

On finit toujours par prendre ses marques. Donc, mouillés dans le petit port de Palmeira, nous avons vite  compris comment les choses essentielles fonctionnent : la bouffe, les courses alimentaires, le transport et bien évidemment internet dont on ne peut plus se passer.
Quelques détails : le plat du jour, en général du poisson coûte 4€50, les "aluger" sont des taxis collectifs qui coûtent 50 cts la course, les courses dans l'épicerie locale se limitent au minimum minimorum car il n'y a quasiment rien et, pour internet, le wifi est tellement impuissant qu'il faut environ une heure pour charger une photo.
Mais grâce à radio ponton, nous trouvons vite les bons tuyaux. Ce fut le cas pour internet, il a suffi d'acheter une carte sim pour 13€ et plus de probléme de connection.
SAL : une ile quasiment toute plate que connaissent bien les Européens du nord. Un magnifique aéroport tout neuf, financé par les Italiens qui ont probablement négocié une contre-parie juteuse. C'est eux qui possèdent toute une flopée de grands resorts au sud de l'île, où il y a des plages magnifiques.
Le reste de l'île est resté dans son jus, pas de végétation, du sable et du caillou.
La population est visiblement pas vraiment loin du seuil de pauvreté, mais ne se plaint jamais et ne mendie pas. Les seuls emmerdeurs sont les Sénégalais qui viennent nombreux pour alpaguer le touriste et tenter de lui fourguer quelques babioles Made in China.
Comme sont nom l'indique, on produit(sait) du sel. Un site magnifique, digne du far west , exploité par les salins du midi jusqu'à l'indépendance du cap vert. Possibilité de se faire masser au sel !!!
Je n'ai pas eu envie d'essayer, préférant le loup au sel.
Nos voisins de mouillage étaient un couple de retraites bretons qui étaient là depuis avril dernier et qui ne trouvaient pas le temps long. C'est eux qui nous racontaient qu'ils avaient vu le projet de développement de Plameira, le petit port où nous etions mouillés. Projets pharaoniques avec stade, ronds points, routes a 4 voies, etc . Tout celà afin de satisfaire quelques fonctionnaires à Bruxelles et espérer quelques subsides de l'Europe .
Les cap Verdiens ont la musique dans la peu. Tous les WE, la musique résonne de partout, les gens
sont dehors. La danse est essentiellement un genre de zouc, mais version beaucoup plus osée qu'aux Antilles. C'est un froti-frota trés serré au niveau du bassin, devant et derrière pour les femmes...c'est
trés chaud voire terriblement érotique. Et c'est aussi bien les anciens que les jeunes.
Côté physique, le mélange a fait son travail depuis des années : une peau assez foncée, mais avec des traits fins. Rien à voir avec les Africains. La langue est parfois difficile à comprendre, car ils parlent un créole portugais, qui n'a rien de commun avec celui des Antilles.



Les salines avec le systéme  de transport du sel,vers le quai de chargement


Le port de Palmeira


Notre cantine ( container de récup) qui sert du poulpe grillé, un vrai régal !



   Prochain descriptif : l'île de São Nicolau. Mais il faut que je trouve le temps, car à glander, on s'habitue vite !



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